Hurlements superficiels

Dans cette quête illuminée de désespoir
Dans mes nuits répétés de jours noirs
Je recrée le cri de l'enfance non née
Par l'oubli des erreurs non effacées

Il est clair que ces maux sont difficiles à meurtrir
Mais ma chair est désespérément prête à en finir
Derrière mes danses solaires des boites de nuit
J'ai peur d'un avenir jamais défini

Moqué constamment pour mon éthique
Détruit psychiquement par le maléfique
Non malade pour un cerveau connecté
A travers un Dieu censé ne pas exister

On m'enferme chaque semaine dans les hôpitaux
Juste parce que mes paroles frôle les hauts niveaux
Mes paroles réalistes dans un monde de déni
Où le temps et les âmes de cette Terre seront détruits

Ne cherchez pas à attendre le temps qui passe pour vous rassurer
Le temps change vite, l'eau cesse de tomber
Aujourd'hui riche, demain migrant dans l'océan
Le karma nous rattrape tous dans un délire dément

Je finis mes lignes la tête empoisonnée
Par les neuroleptiques de crs infirmiers
Je repars sans savoir où je vais
J'y laisse ici quelques points de retrait

Michaël Potier
11.12.2018