Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Michaël Potier, quarantenaire diagnostiqué surdoué, zèbre, en novembre 2023. Interné régulièrement en psychiatrie par différents psychiatres n'ayant aucune connaissance de l'univers des Hauts Potentiels intellectuels et émotionnels. Pensées philosophiques, science et conscience, poésies, journalisme et humanité. "Il y a ceux qui n'osent pas, et d'autres qui vont plus loin". Partagez, merci :-)

Kundalini en Italie

Cet été 2018, j'ai été à l'hôpital. Un hôpital psycho très bien en Italie, à Turino. Et l'enfer psychiatrique, à Nice. Je n'ai pas dit la vérité de ce que j'ai vécu, du moins j'ai caché, modifié l'essentiel, je n'ai pas relaté une expérience au delà du commun des mortels, et même plus encore.

Je vais écrire la vérité.

Je n'ai pas vécu qu'une mauvaise expérience cet été.

Mon parcours de vie est un parcours à la fois magique et tumultueux, fait de paradis et d'enfer, en alternance plus ou moins longue, un parcours karmique, le trajet d'une âme à travers l'Univers, dans la Conscience, le ressenti, la matière, l'irréalité de la matrice apparue.

La science en est encore à ses propres balbutiements, elle imagine des concepts sur l'Univers, son apparition, sa vie, sa fin, si il y en a une. L'Univers est au delà.

J'ai donc vécu 2 jours à Turino, dans un état transcendental, un état phénoménal, encore plus loin que ce que j'ai pu tester les années auparavant.

Ma vie a été jalonnée d'expérience(s) plus ou moins mystique, emprunt de magie, de Force Cosmique, de Dieu, d'imagerie cérébrale, de compréhension totale de Tout... et de médicaments pour cadrer.

J'ai donc été en Italie cet été, sur un coup de tête, perdu, largué par mon ex petit ami, à la rue, sans appartement, seul, face à des parents spéciaux. Un karma.

J'avais pris un auto-stoppeur à Genève, un argentin très sympathique, il partait faire une sorte de tour du monde, avec son sac et un peu d'argent. A la base je devais juste le déposer à l'entrée de l'autoroute, et je me suis décidé à l'emmener directement à sa destination : Turino, Italia.

Dany était un homme qui savait parler plusieurs langues, l'espagnol, le français, un peu l'anglais, et l'italien. Arrivés sur place, nous avons dormi dans une auberge de jeunesse, je ne savais pas que je le perdrai dès le lendemain, en pleine ville.

Le matin au réveil, après le petit déjeuner, Dany me dit qu'il voulait visiter la ville, la vieille ville, les lieux touristiques, on a pris le bus, j'étais émerveillé, des jours de vacances pour se promener ailleurs. Il conversait très facilement avec les gens, et ces derniers nous admirait, on était tous les deux deux jeunes en quête de rencontres humaines, de voyage, je souriais, j'adorais. En marchant dans la journée, je l'ai perdu au détour d'une rue, sans avoir pris soin de lui demander son numéro de téléphone. Je suis alors entré dans une sorte de subli-monde parallèle, en quelques heures, crescendo, un parcours initiatique, vivant au delà du concevable une expérience fabuleuse, mêlé d'Univers matriciel, d'états de Conscience divers, d'Amour transperçant le corps, de traversée animale et végétale, chaque chose pouvait devenir ce qu'elle voulait, chaque chose, chaque élément pouvait se convertir instantanément en un autre élément, et chaque élément avait une vie.

J'ai abandonné mes clés de voiture dans un magasin. La version donnée plus tard a été de dire que je les avais perdue, mais je les ai laissé à une charmante vendeuse d'une boutique de vêtements, elle n'a pas compris.

Je me suis retrouvé dans une autre boutique, j'avais appris en quelques heures à converser avec les italiens, je voulais y perdre mon téléphone, pour voyager sans rien. Les clients étaient venu vers moi, me comprenaient, et ne comprenaient pas pourquoi je voulais leur laisser mon smartphone, et pourquoi j'avais perdu volontairement mes clés. J'entrais dans un système différent. La psychiatrie voit cela comme un délire, ce n'est qu'une suite logique du cheminement de l'âme à travers le temps.

La police est arrivée, j'étais calme, souriant, je leur disais que j'allais bien, on m'a fait faire des tests sanguin, tout était nickel. L'infirmier italien me trouvait en très bonne forme, collaborant. Je me rappelle que sur son rapport il avait écrit que j'étais un homme qui parlait "del amore". Oui je parlais d'amour, je le vivais, c'était très spécial.

Je suis rentré à l'auberge de jeunesse, ce lieu s'est transformé en sorte de labyrinthe magique, fait de portes, de numéros, d'énigmes, de lectures magiques. Je ne peux pas tout écrire, mais j'y ai vécu une sorte d' Harry Potter et la chambre des secrets. De la magie, j'étais magicien, sorcier, mystique.

J'ai dormi peu, tout au plus 1 heure, et je suis reparti à travers la ville, guidé par je ne sais quoi, en quête de je ne sais quoi. Une sorte de transe où petit à petit la vie prenait un sens particulier, un sens bizarre, sans sens, partant dans tous les sens.

Pour arriver la où je voulais, j'ai laissé mes yeux se porter sur les murs de la ville, les vieilles briques, elles se multiplièrent, et je suis arrivé sur un lieu touristique, ce lieu se transforma en passé hitlérien, un donjon, des soldats allemands, des juifs sous forme d'oiseaux, je revivais la 2ème guerre mondiale, quelque minutes.

Je suis entré dans une église, j'ai fait un cours discours sur l'Amour Universel, j'ai dit aux fidèles que la religion catholique ne demandait qu'à expier ses péchés, et qu'il ne fallait pas toujours se repentir pour vivre, ne pas se repentir, ne pas s'excuser encore et encore. Je parlais fort dans cette église, les gens avaient l'air de me comprendre, je suis ressorti.

Un vieil homme était assis, couché sur les marches, aveugle, démuni, pauvre, je lui ai donné un billet d'euros, je l'ai serré dans mes bras, touché, ressenti, en larmes, de l'amour, nos corps sont entrés en fusion quelques secondes, nos peaux se comprenaient à travers nos vêtements, l'Amour transperçait nos âmes. Il m'a remercié en tremblant, je tremblais aussi, j'arrivais dans des états seconds.

J'ai descendu les marches, j'ai rejoint une petite fontaine, l'eau est passé à travers mon corps, mon corps à fusionné avec le métal. Je suis reparti de nouveau.

J'ai traversé un arbre, la sensation a été... je ne saurai décrire, une sorte de spasme, quelque chose jamais connu auparavant.

L'ambulance est arrivée, j'ai décidé de mourir. Mourir a été un état tout aussi très spécial, mon esprit s'est réduit au néant, à rétrécir indéfiniment, à visualiser une sorte de matière noire faite de rien, et je ne suis pas mort.

Je suis resté peu de temps à l'hôpital, peut-être 30 minutes.

En 30 minutes, j'ai vécu alors la distorsion de matière, le mélange de Tout, la fin de la planète, des humains intervertis, des anachronismes, des bombardements d'avions militaires. Je ressentais Tout, et Tout n'avait plus aucun sens, mais Tout était toujours totalement vivant, par delà.

Je suis ressorti.

J'ai un moment où je ne sais plus très bien où j'en suis, qui je suis, ce que je suis.

La nuit tombe, je continue le parcours.

Je découvre alors les sensations, je suis les sensations, je deviens maladie, je deviens dépression, je deviens aveugle, je deviens infirme, je deviens SIDA, je deviens huile, je deviens essence, je deviens tout ce qu'il est possible d'être, sous toute ses formes. Je continue de marcher, les feuilles des arbres deviennent des oiseaux qui me montrent le chemin à prendre, le vent me guide, les ombres indiquent, le goudron parle, les gens fusionnent d'esprit.

L'état physique est ultra émotionnel, je suis absolument tout ce qu'il est possible d'être.

Je rentre en Enfer, c'est terrible, le monde est noir, la peur est partout, la terreur se matérialise, je déclenche la bombe atomique, la terre est détruite, j'ai tout détruit. Je suis toujours conscient.

C'est la nuit, seul à Turino, apeuré dans un bar, peu avant devant une télévision, où le film raconte la fin de l'humanité.

L'ambulance vient, je retourne à l'hôpital, je ressors, je me mets nu dans la rue, je regarde plusieurs minutes le soleil, le soleil entre dans mes yeux, je soutiens le regard, à ce jour je n'ai aucune séquelle.

Je reste 10 jours à l'hôpital de Turino, Italia, tout se passe bien. Bien sûr, je ne dis pas tout ce que j'ai vécu, c'est bien trop.

Je continue mon parcours de vie quelques temps sous médicaments, des neuroleptiques, de la mise sous contrainte.

Pourtant je ne crains rien. Je sais ce qu'est la Vie, je le sais depuis longtemps. J'ai déjà eu d'autres blogs par le passé, avec mes expériences, mes voyages, mes synchronicités.

J'ai baissé de moi même le traitement, d'ici quelques mois je vais passer un test complet en neuropsychologie. Un jour je témoignerai de vive voix, je retrouverai les gens qui m'ont vu parler aux chiens à côté du petit snack, ils témoigneront aussi, je le sais.

Je reprends mes écrits, j'écris bien, tout est fluide, je continue mon parcours.

 

Michaël Potier

Michaël Pinson

Messager Personnel

Multi Potentiel

Multi Pote en Ciel

 

Article écrit en écoutant

Brainwave Binaural systems

 

 

Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article