Michaël Potier, quarantenaire diagnostiqué surdoué, zèbre, en novembre 2023. Interné régulièrement en psychiatrie par différents psychiatres n'ayant aucune connaissance de l'univers des Hauts Potentiels intellectuels et émotionnels. Pensées philosophiques, science et conscience, poésies, journalisme et humanité. "Il y a ceux qui n'osent pas, et d'autres qui vont plus loin". Partagez, merci :-)
Il est temps.
Il est temps d'être qui je suis, un esprit créatif, doué pour mettre en mot l'imagination de mon âme.
Écrire est un formidable outil pour communiquer mes idées, alors je m'y remet, je remets en route mes doigts courant sur le clavier, je laisse partir, je laisse fuser, je laisse l'esprit imaginer ce qu'il ne sait pas encore, en sentant les prémices du renouveau.
Il en passe par un sevrage de ce qu'on pas obligé à prendre, contre ma volonté.
Rien ne pourra m'empêcher d'être moi, d'être l'homme que j'étais encore il y a 3 mois, un jeune homme quarantenaire, paraissant dix de moins, pétillant de vie, sourire au coin des lèvres, bonne humeur communicative.
J'ai entrepris le sevrage, j'ai baissé, j'y vais progressivement, et voilà que mes émotions reviennent petit à petit, que mon sourire est plus vivant, que l'envie de revivre ma vie renaît, que mes pas glissent enfin de nouveau sur les dancefloor, que ma musique interne redémarre.
J'ai été abusé par ma propre famille, anéanti deux longs mois au fin fond des couloirs d'un hôpital, laissé pour compte sans possibilité de revenir dans mon département.
Le temps a passé, j'ai fini par pouvoir rentrer, recommencer un semblant de vie, puis une vie, puis le renouveau de la vie, battant, toujours.
Ma créativité revient, mes idées étaient juste enfouies, elles sont là, présentes, prêtes à reprendre leur forme, se diffuser comme avant.
Je sens cette créativité, je la sens qui va se décupler, se concrétiser, reprendre son cours, par l'écriture, par l'émotivité, la joie, l'envie d'être.
Je suis ce Michaël, celui que mes amis ont aimés, celui que mes amis ont fini par détester, celui que mes amis si proche fut un temps, ont abandonné. Mais je reviens, encore, toujours, présent.
Je ne resterai pas indéfiniment sous médicament, je n'en ai pas besoin, c'est un leurre, une camisole castratrice, imposé par des gens qui ne me connaissent pas.
La vie reprend, toujours, dans sa répétition.
Les poèmes vont renaître, les mots évacueront les maux, les mauvaises herbes, le terrain vague sera défriché, afin d'y planter un nouveau jardin.
L'histoire continue.
Michaël